Milieux aquatiques
Mares, fossés, ripisylves : bien gérer les milieux aquatiques et humides
Il existe de très nombreux types de milieux aquatiques ou humides, naturels ou artificiels : mares, étangs, lacs, retenues collinaires, marais, lagunes, plaines inondables, tourbières … L’eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre. Tous ces milieux assurent différents services, dont la régulation du cycle de l’eau et de sa qualité. Ce sont des zones très riches en faune et en flore : poissons, oiseaux, libellules, amphibiens, insectes, mammifères …
Les mares
Les mares constituent des sources d'abreuvement pour les abeilles, oiseaux et autres auxiliaires. Elles hébergent également des amphibiens (grenouilles, crapauds...), grands consommateurs d'insectes, limaces et escargots. La connexion de mares avec des fossés et des bandes enherbées favorise la circulation de tous ces animaux vers les milieux ouverts cultivés, où ils pourront réguler les ravageurs.
Les conseils de gestion
Les ressources complémentaires :
Les plans d'eaux d'irrigation
On ne sait pas grand-chose sur la biodiversité des plans d’eau d’irrigation. A priori, ils auraient peu d’intérêts biologiques, vu qu’ils sont asséchés ou abaissés chaque année ou presque. Néanmoins, des travaux récents indiquent qu’une bonne gestion de ces plans d’eaux permettrait de mieux prendre en compte la biodiversité.
Notre conseil pour aller plus loin :
Guide des 7 bonnes pratiques pour favoriser la biodiversité d’une réserve d’irrigation (CRAPDL)
Les fossés
Les fossés sont souvent des ouvrages de drainage de terrains humides, qui peuvent avoir des impacts négatifs sur la biodiversité en réduisant la surface en zones humides. Néanmoins, avec une gestion adaptée, ils offrent le gîte et le couvert à de nombreuses espèces d’amphibiens, de libellules et autres insectes… Ils sont aussi des voies de circulations de ces espèces.
Les conseils de gestion
Les ressources complémentaires :
La fiche
Les vidéos « zones tampons » Ecophytopic
Les ripisylves
La ripisylve est une haie sur les rives d’un cours d’eau. Elle joue un rôle de brise vent, de régulateur thermique, de maintien des berges, et réduit l’impact des crues. Comme les mares et les fossés, c’est un réservoir d’auxiliaires (oiseaux, insectes…).
Les préconisations d’implantation et d’entretien sont similaires à celles pour une haie, à deux exceptions près. En termes d’entretien, il se limitera souvent à la taille des branches mortes tous les 2-5 ans, afin qu’elles ne provoquent pas des embâcles dans les cours d’eau. En termes d’implantation, il faut prévoir si nécessaire une clôture et un dispositif d’abreuvement du bétail, afin de limiter l’accès aux berges.
Les ressources complémentaires :
La fiche ripisylve et la fiche haie