Les coccinelles

Les identifier : L’adulte se reconnaît à ses ailes bombées souvent colorées recouvrant l’abdomen. Les œufs sont jaunes allongés et souvent pondus en paquets. Plusieurs stades larvaires se succèdent ensuite puis le stade nymphe se forme avant l’apparition des adultes. La larve est allongée très mobile souvent hérissée de poils, noire avec des motifs plus clairs à orangés. C’est lors des stades larvaires que la coccinelle consomme le plus de proies. Le développement dure d’une dizaine de jours et jusqu’à 2 mois en fonction des conditions météorologiques.

Pour quels ravageurs ? : Plus de 4000 espèces de coccinelles sont recensées dans le monde et autour de 140 espèces sont présentes en France. 90% des espèces sont prédatrices. Les autres peuvent être mycophages ou phytophages. Les espèces prédatrices sont très utiles pour réguler les populations de pucerons principalement mais aussi d’acariens, de cochenilles ou de thrips pour certaines espèces. Une larve peut consommer 100 à 2000 proies pendant son développement larvaire et un adulte jusqu’à 9000 proies (50 à 70/jour).

Présence en cultures : Les coccinelles sont plutôt actives le jour lorsque les températures dépassent 15°C. Au-delà de 30°C leur activité est fortement réduite. L’activité est maximale au printemps. Elles passent l’hiver au stade adulte dans un endroit abrité et protégé des prédateurs.

Les favoriser : Leur alimentation est majoritairement basée sur les pucerons mais d’autres proies peuvent être consommées. Les haies et la végétation permanente principalement en pied de haie avec débris végétaux et feuilles mortes leur sont indispensables pour hiverner. Elles peuvent également trouver des proies alternatives (en l’absence de proies sur les cultures) dans les bandes enherbées ou dans les haies. Ainsi, les IAE leur sont donc favorables. L’utilisation de produits phytopharmaceutiques et d’engrais chimiques leur sont défavorables.