Les hyménoptères parasitoïdes

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Les Hyménoptères parasitoïdes : une diversité d’espèces s’attaquant à un grand nombre d’insectes

Cycle de vie : Les hyménoptères parasitoïdes sont des micro-guêpes capables de parasiter un autre insecte. La femelle recherche un hôte où elle va pouvoir pondre un ou des œufs. La larve du parasite se développe alors en consommant l’intérieur de son hôte provoquant sa mort. Un fois au stade adulte, le parasitoïde perce l’enveloppe restante de son hôte pour sortir : un trou rond est visible sur la « momie » de l’hôte.

Pour quels ravageurs ? : Il existe une grande diversité de parasitoïdes s’attaquant à divers hôtes (pucerons, larves de lépidoptères, coléoptères…). Ils ont plusieurs générations par an ce qui leur permet d’être actifs rapidement lorsque les populations de pucerons explosent par exemple. Une femelle peut pondre de l’ordre de 100 à 500 œufs. Le taux de parasitisme peut dépasser les 95% stoppant net l’expansion des colonies de pucerons ou d’autres ravageurs. Les parasitoïdes ont également le rôle de pollinisateurs car les adultes se nourrissent de pollen et nectar sur une diversité de fleurs.

Puceron momifié sur l’extrémité d’un épi barbu

Les favoriser : La présence de fleurs aux abords de la parcelle (bandes fleuries, haies fleuries…) offre une ressource aux parasitoïdes qui s’implante de façon plus durable à proximité de la culture (hôtes de substitution dans les bordures de parcelles). Plus le paysage est diversifié autour des parcelles, plus le contrôle biologique par les parasitoïdes est important. Les parasitoïdes sont très sensibles aux produits phytosanitaires.

Les ressources complémentaires :

Exemples de parasitoïdes (exemples d’espèces, cycle, cas des trichogrammes)

Fiche espèce Aphidus sp. : un hyménoptère parasitoïde introduit en cultures légumières pour la lutte biologique (reconnaissance, cycle, utilisation)

Pour aller plus loin