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Organisation paysagère

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L’organisation parcellaire et paysagère est essentielle pour la biodiversité

La présence sur une grande surface d’une même espèce végétale cultivée favorise le développement de ravageurs, le plus souvent des insectes, qui sont spécifiques de ces espèces cultivées. Des études récentes montrent que l’augmentation de la diversité des espèces végétales cultivées augmente également les effectifs des populations d’auxiliaires. En effet, dans une plaine de grandes cultures où la succession principale est colza/blé/orge, les ressources en nectar dans les parcelles sont limitées à la période de floraison du colza. A l’inverse, un paysage agricole plus diversifié, avec davantage de périodes de floraison des cultures, et la possibilité d’inclure des couverts végétaux, permet d’assurer une relative continuité dans la fourniture de nectar et de pollen aux insectes auxiliaires.

Les conseils techniques

Il existe plusieurs techniques pour diversifier les cultures à l’échelle d’un paysage. En grandes cultures principalement :

  • Gérer les assolements en commun à l’échelle d’un territoire pour assurer une mosaïque.
  • Découper des parcelles de grande taille en parcelles de taille plus modeste (moins de 3 ha) et cultiver deux ou plusieurs espèces au lieu d’une seule. En effet des parcelles de largeur limitée avec des cultures différentes permettent d’augmenter les effets de bordure pour les auxiliaires les moins mobiles : par exemple, des carabes peuvent trouver refuge dans un couvert de céréales ou de colza et sont en mesure d’exercer un contrôle sur les limaces du champ juste à côté, cultivé en tournesol.
  • Réintroduire des cultures pérennes sur certaines parcelles par la diversification (prairies, vergers, vigne), en s’assurant bien sûr du débouché économique.
  • Réintroduire des  haies, par exemple avec des arbustes buissonnants (moins de 3 m de haut) dans les parcelles de manière à dessiner des couloirs de 70 à 100 m de large. En particulier pour favoriser les insectes peu mobiles (carabes, staphylins, forficules et micro-guêpes parasitoïdes).

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Vidéos

Découvrez ici une vidéo sur la gestion integrée des ravageurs à l'échelle d'un territoire